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5 commentaires:

  1. Dans les années soixante, j'ai vécu ce genre de scène avec ma mère. Des règles disciplinaires strictes avaient été fixées ainsi que des exigences de résultats scolaires. En cas de punition ou de mauvaise note, je savais que le martinet m'attendait ; aussi je décrochais moi-même l'instrument et le tendait à ma mère avec mon carnet (sans me mettre à genoux cependant)

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    1. é vouala se ke sait, de neu pa bient travayé a lékole.

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    2. Dans mon cas, mes mauvais résultats étaient surtout en maths bien que je savais fort bien compter. L'abstraction mathématique ne me convenait pas. Ma mère exigeait au minimum 12/20 ; en-dessous, c'était le martinet selon un barème en rapport avec la note insuffisante. La moindre annotation négative sur le carnet, la moindre punition ou la moindre retenue me valait automatiquement le martinet. Des règles claires avaient été établies entre ma mère et moi et elles s'appliquaient sans contestation. Ma mère n'était pas "fessée" mais me punissait par de bonnes claques sur les cuisses nues. A partir de 11 ans, elle passa au martinet toujours sur les cuisses nues.

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  2. Au début du martinet, même si je savais l'avoir mérité, je faisais la tête après une correction même si ma mère me câlinait . Et puis je m'y fis bon gré mal gré. Mes résultats scolaires avaient nettement progressé et le martinet n'y était pas pour rien, je l'admis. A 13 ans, j'ai mieux compris les motivations de ma mère notamment ses exigences scolaires et finalement lui dis que j'acceptais sa discipline stricte et sévère Elle se montra ravie et rassurée. Ce fut à partir de là que je mis à décrocher d'office le martinet quand je ramenais une note insuffisante et ma mère me donnait alors le martinet sans colère, calmement, posément ; tout se déroulait sans discussion ni dispute.

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  3. Ainsi peu après mes 13 ans, durant mon premier trimestre de 4°, ma position vis à vis du martinet changea : je passai du martinet subi au martinet consenti et accepté dans un climat affectif débordant. Après chaque correction, ma mère m'embrassait et me consolait. C'était aussi un martinet "pardon", la faute était réparée par la correction et on n'en parlait plus après. Même s'il m'en cuisait parfois, cette atmosphère familiale mêlée d'exigences, de sévérité et de tendresse me convenait. De plus ça ne me dérangeait nullement d'être en permanence en culottes courtes; je l'avais moi-même proposé et ça faisait très plaisir à ma mère qui adorait avoir son "petit garçon" habillé ainsi. Bien sûr demeurait l'inconvénient d'avoir à exhiber parfois mes cuisses zébrées mais depuis deux ans on finissait par s'habituer et certaines moqueries ne m'atteignaient plus. Et puis c'était tant pis pour moi !
    Ma mère se trouvait rassérénée par mon acceptation de sa rigueur éducative. Le samedi était jour de martinet si des notes étaient inférieures à 12 et cela arrivait encore pour les maths, le dessin et la musique ; heureusement dans les autres matières mes notes étaient bonnes voire excellentes. Encouragée par ces bons résultats, ma mère pensa qu'elle pouvait se montrer plus stricte.
    - Chéri, dis-moi, en général pourquoi les parents punissent leurs enfants au martinet ?
    Je réfléchis un peu faisant abstraction de mon cas.
    - Surtout quand ils ne sont pas sages, font des bêtises, désobéissent.
    - Absolument ! Et ça n'est pas ton cas ?
    -Ben, non ! Je suis assez sage, plutôt obéissant et je ne fais plus de bêtises.
    - Pourtant il y aurait beaucoup à dire sur ton comportement.
    J'étais très surpris par cette remarque.
    - Tu ne t'en rends pas bien compte mais parfois tu as des écarts de langage ; tu ne ranges pas toujours ta chambre quand je te le demande ; ta tenue est parfois débraillée et tu ne fais pas très attention à tes habits ; ta ponctualité laisse à désirer, tu traînes quelques fois pour rentrer de l'école ; j'ai relevé qu'en classe on te reproche parfois des oublis de livre ou cahier...
    Je restai silencieux face à ces reproches ; je ne trouvais pas ça très grave.
    - Je crois, mon chéri, que le martinet pourrait aussi t'aider à corriger tous ces petits défauts ; après tout il est fait pour ça aussi
    Ma mine tourna à l'aigre mais ma mère insista.
    - Désormais tu devras faire attention à tout ça. Je te laisse 25 minutes pour rentrer du collège et je ne veux pas voir de retard à l'école sur ton carnet ni d'oubli de matériel. Range ta chambre chaque jour et soigne ta tenue et ton langage...Et évidemment j'attends de toi une obéissance totale, aucun mensonge et une attitude respectueuse envers tout le monde. Je vais tenir un petit carnet sur lequel je noterai tes fautes de la vie quotidienne et tu seras puni à chaque fois.
    - Au martinet ?
    - Bien sûr, c'est la punition qui te convient le mieux.
    J'avais réclamé le maintien d'une discipline stricte et sévère ; finalement je l'aurai doublement.

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