Tu es parti, mon ami... Parti dans un ailleurs d'où on ne revient jamais. Sans doute que cet endroit mystérieux est meilleurs qu'ici ce qui expliquerait qu'une fois qu'on y est, l'envie d'un demi-tour ne fait pas recette.

Tu sais l'ami, à moi il me reste l'ombre de ton chapeau sur les pavés du château de Vincennes. Il me reste tes petites histoires et ton sourire juvénile. Aussi ta prose sur ton blog. je sais, ce n'est pas grand chose, mais tu n'ignores pas qu'ici-bas, on se contente de ce peu pour diluer l'absence. Oui Waldo, tu sais que les vivants sortent de l'oubli les morts par des images, des sons et des senteurs de café et d'alcool.

On ne sait jamais, l'ami, si là-bas il y a des crayons et du papier, crayonnes, l'ami ! Démerdes-toi de trouver une poste, un PC, un portable, bref quelque chose pour m'envoyer un dessin.

Bon... Je n'ai plus grand chose à te dire.

Salut l'ami Waldo.